top of page

CLERMONT-LE-FORT

Eglise Saint Pierre de Clermont-le-Fort

Fait partie de l’Ensemble Paroissial de Lacroix-Falgarde,

50, avenue des Pyrénées – 31320 Lacroix-Falgarde. Secrétariat : 05 61 76 24 72

Entité paroissiale

La paroisse de Clermont-le-Fort correspond à la commune éponyme, située dans le canton de Castanet. La commune compte aujourd’hui quelques 540 habitants. La paroisse, rattachée à celle d’Aureville sous l’Ancien Régime fut ensuite indépendante au XIXe siècle. De 1942 à 1954, le curé de Clermont-le-Fort eut également en charge les paroisses d’Aureville et Goyrans et la paroisse de Clermont-le-Fort fut finalement rattachée à celle de Lacroix-Falgarde en 1954, au décès de l’Abbé Labit.


Eglise de Clermont-le-Fort
 

Il est difficile de dater la construction de l’église de Clermont-le-Fort. Le premier édifice fut probablement détruit pendant la Guerre de Cent Ans. L’église fut reconstruite au XVe siècle, à la même époque que le portail d’entrée du village.                   Le clocher primitif de l’église saint Pierre était semblable à celui de Venerque, quatre baies sur un seul niveau, modèle des églises qui ont été fortifiées. Les archives départementales conservent un dessin fait en 1845 par l’architecte du département alors qu’une moitié du clocher s’était effondrée à cause de la foudre. En 1856, furent entrepris d’importants travaux pour surélever la nef                      et restaurer le clocher en lui donnant sa forme actuelle.

 

L’intérieur de l’église acquit son aspect actuel                   pendant le long séjour de l’Abbé Labit dans la paroisse (1906 – 1954).

A l’intérieur, on note la présence d’un chapiteau provenant probablement de l’abbaye d’Eaunes, détruite à la Révolution et qui soutient la table d’autel. Les peintures murales ont été réalisées en 1868 par une famille de peintres italiens dont un seul nom a été conservé, celui d’Antonio Buccaferrata. Outre des figures de saints peintes sur la voûte de la nef, on voit au plafond du chœur une représentation du village de Clermont-le-Fort                   et sur l’arc triomphal à l’entrée du chœur, huit villages d’où partaient des processions vers le sanctuaire de Notre Dame des Bois.


Saint Patron : Saint Pierre, apôtre

​

Pélérinage à Notre Dame des Bois

Les premiers documents historiques attestant d’une dévotion mariale à Clermont-le-Fort, au lieu-dit du Bonnetier datent du XIVe siècle. La statue de Notre Dame des Bois                est datée du XIIIe siècle, sur la base des caractères de la sculpture, évoquant un style gothique naissant. Au XVIe siècle, un ermite venu d’un couvent toulousain (le scobolain) entretient le sanctuaire qui est ensuite pris en charge par différents couvents toulousains, jusqu’à la Révolution (Carmes, Bonalistes et Récollets). Au XIXe siècle, les pélérinages reprennent et les communes d’Aureville et Goyrans s’associent à ces pélérinages.

En 1871, un autel fut installé contre le mur du bâtiment de ferme qui subsistait sur le site. On y plaça une statue en fonte représentant la Vierge de la Médaille miraculeuse, avec l’inscription "Notre-Dame des Bois, priez pour nous".

 

En 1951, l’abbé Labit put célébrer la fête du 30 avril devant un véritable oratoire.                  Un enclos de verdure délimite aujourd’hui ce sanctuaire champêtre.                   Les  paroisses du Lauragais occidental, Auragne, Issus, Espanès, Venerque, Le Vernet, ne viennent plus mais les sept communes de l’actuel secteur paroissial de Lacroix-Falgarde s’y rassemblent un dimanche de printemps.

​

bottom of page