Entité paroissiale

La paroisse de Vieille-Toulouse s’étend sur la commune du même nom, qui fut dans l’Antiquité une ville importante jusqu’au Ier siècle de notre ère. Elle connaitra une nouvelle période de développement à partir de 1970 et compte aujourd’hui plus 1.100 habitants. L’église de Vieille-Toulouse est desservie par un clergé propre sous l’Ancien Régime, jusqu’au XXe siècle. La paroisse de Vieille-Toulouse est constituée en secteur paroissial par l’association avec celle de Vigoulet-Auzil en 1975 puis celle de Pechbusque en 1980. En 2001, ces 3 paroisses sont rattachées à l’Ensemble Paroissial de Lacroix-Falgarde.

 

Eglise de Vieille-Toulouse

L'église de Vieille-Toulouse fut construite au XIIIe siècle, les travaux s’étendant jusqu’à la 2° partie du XIV° siècle. A l’époque, l’église était dotée d’un porche couvert qui accueillait les pèlerins sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Le clocher-mur actuel remplace ce porche au XIXe siècle.

 

D’un point du vue architectural, les murs extérieurs de l’église sont typiquement de l’époque romane                    mais l’église se distingue des autres églises du secteur par l’existence de colonnes d’allure gothique (arc cintré) qui divisent le corps de l’église en 3 nefs.                Cette disposition résulte probablement de transformations et restaurations réalisées au XVIIe siècle. Cette association d’une architecture romane et gothique témoigne de la durée des travaux. L’extérieur du bâtiment est de type classique, avec un clocher-mur typique des églises de la plaine du Lauragais.

 

A l’intérieur, les murs ont été décapés dans les années 1960, donnant à l'église son aspect actuel.               Le choeur fut adapté aux exigences de la liturgie de Vatican II, en installant un autel en bois datant du XIXe siècle.               On peut remarquer le tabernacle en bois doré et polychrome, d’époque XVIIe,                   acheté chez un antiquaire dans les années 1980, ainsi qu’une statue de la Vierge couronnée,                   également en bois doré, non datée mais qui fut restaurée en 1888 par les dames du Rosaire.

Les vitraux furent réalisés au XIXe siècle par le maître-verrier touloudain Amédée Bergès, qui offrit le vitrail du choeur au bas duquel figurent les armes de la commune.

 

Saint Patron : Saint Jean Baptiste